Arsène le requin baleine

Cette sculpture image de ses feuille d'argent les taches qui ornent toute la peau de ce requin esthétique et lumineux. Les lignes épurées et le bleu-gris métallisé reflètent la silhouette harmonieuse, effilée et fluide, dynamique et douce à la fois.

Dans un mouvement figé, l'animal semble suspendu dans les flots qui miroitent sur son dos, la gueule ouverte pour happer le plancton.
Certains comparent ses lignes à une Aston Martin ! A n'en pas douter, l'œuvre et l'animal inspirent la majesté de la puissance maitrisée, du contraste entre lumière et obscurité par sa robe, de l'infiniment grand à l'infiniment petit, de la mer comme source de vie.

​L'artiste a d'abord créé une structure de métal pour dessiner en volume les lignes principales, qui ont ensuite été galbées par l'argile pour lui donner ses rondeurs profilées.
C'est alors un travail de patience que d'accompagner le séchage de la matière au fil des jours pour refaçonner sans cesse l'argile qui s'assèche et se rétracte afin de préserver la silhouette au global et jusque dans chaque détail de courbe. Plusieurs jours sont nécessaires, parfois semaines, avant que la matière soit stable et immuable.
L'étape de ponçage, fastidieuse mais nécessaire pour harmoniser les à-plat et les arêtes, est suivie d'un passage au gesso puis de plusieurs couches de peintures lisses, agrémentées de morceaux de feuilles de métal argenté collées une à une, jusqu'au final du vernis marin brillant.